Voilà j'étais dans ma cuisine j'avais quelques phrases en tête alors j'ai commencé à écrire un peu, et à la fin ça a donné ça
Akil une nouvelle fois dans un style posé
Toujours en train de composer
Jamais l'moment d'se reposer
Surtout quand l'avenir ne s'est pas encore imposé
Dire qu'ils pensaient que j'aurais jamais osé
Continuer de causer, la cause est
Que cette chose est
Primordial en c'qui m'concerne
La vie m'a donné des cernes
Qui même à l'oeil nue s'discerne
Et la déprime me cerne
J'assène alors des coups d'rimes
Qui sont presques comme des crimes
Et lorsque j'trime à ça, j'm'écries
"Mes écrits sont ma seule issue"
Pour n'plus s'retrouver déçu
Au sixième dessous, sans dessous-dessus
J'fait alors couler l'encre
Violent comme un détraqué qui vole un tank
Comme quand Charlie laisse place à Hank
Comme quand l'Vélodrôme chante "Paris, Paris, on t'enc..."
Et l'ancre qui amarre mes rêves
Démarre un grêve, j'en ai marre, m'faut un trêve
Avant qu'j'crève, la gueule dans c'ruisseau
Marre, d'être en fait aussi sot
Alors j'déambule, somnobulant
Appellez un ambulance, j'sens qu'je flanche
La branche a laquelle j'me raccroche a céder
J'sors pas d'CD, mais noirci des pages blanches
Et qu'est-c'qu'ca change, enfin d'compte rien
Allez oublions tout ça ça ira mieux demain